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Visionary Day 2022 : focus sur le futur de la beauté

Pour la 7ème année consécutive, le MBA DMB en partenariat avec le HUB Institute a organisé le 20 janvier dernier l’évènement du Visionary Day. Le Visionary Day est un événement constitué de conférences de haut niveau sur la transformation digital réservé à la communauté DMBienne, soit plus de 300 étudiants et regroupant des professionnels du digital. Compte tenu de la situation sanitaire, l’évènement s’est déroulé en ligne et a été rythmé par de nombreuses rencontres sur le thème #InsideDigitalRevolution. Au programme : 7 keynotes , 2 tables rondes avec Le Point, Google, Microsoft, Le journal du Luxe, le HUB Insitute ainsi que des Alumnies DMB. De nombreux sujets ont été traités que vous pouvez retrouver dans l’article de Valentine Clerc Visionary Day 2022 : l’événement des professionnels du digital – MBA DMB.

L’objet de cet article est de faire un focus sur le futur de la beauté, un des sujets présenté par Mazéguéla Meite lors de la table ronde avec Lauralee Darien, toutes les deux alumunies du MBA Digital Marketing & Business Beauty & Cosmetic.

Le metaverse et son marché

Mazéguéla a ouvert la présentation avec une mise en contexte et une présentation du metaverse. Le concept du metaverse est issu d’un ouvrage de science-fiction datant de 1992 de Neil Stephenson « Le Samourai Virtuel ». Elle estime qu’il n’existe pas de définition unique du metaverse, les définitions et visions que les personnes ont du metaverse divergent.

Cependant le metaverse  possède plusieurs caractéristiques qui semblent faire l’unanimité :

  • Le déplacement au sein de cet environnement se fait par le biais d’un avatar
  • Nombre illimité d’utilisateurs
  • Le metaverse doit être persistant
  • Les actions doivent avoir lieu en temps réel
  • Décentralisation du système (pas de main mise d’un ou plusieurs acteurs) qui repose sur la blockchain (registre digital qui recense et sécurise l’ensemble des informations et transactions au sein de cet écosystème)
  • Economie fonctionnelle avec les cryptomonnaies
  • Interactions physiques/digitales : ajout d’informations virtuelles dans le réel par le biais de l’AR/VR
  • Interopérabilité : déplacement au sein de diverses plateformes avec une même identité

Les opportunités du metaverse pour les marques de beauté 

Plusieurs études ont démontré  le potentiel économique du metaverse. Grayscale estime le marché du metaverse en 2025 sera d’une valeur de plus de 300 milliards de dollars. Morgan Stanley Luxury déclare même que le metaverse peut représenter près de 10% du marché du luxe grâce aux NFT et au gaming, ce qui fait de cet écosystème une vraie opportunité pour les marques de beauté et de luxe.

  • Gaming

Ainsi, de nombreuses marques cherchent à se positionner dans le metaverse par le biais du gaming. La marché du gaming a été évalué à 175,8 milliards $ en 2021 pour 3 milliards de joueurs selon Newzoo. Il regroupe aussi bien les femmes que les hommes et la moyenne d’âge des joueurs est de 39 ans, ce qui, en terme de cible est un avantage pour les marques. L’environnement du gaming détient déjà certaines caractéristiques du métaverse tels que la présence grâce à un avatar, la possibilité de jouer à plusieurs, la notion de temps réel…

Mazéguéla recommande aux marques de beauté d’adopter une vision long terme centrée sur l’expérience utilisateur et non sur la promotions des produits comme l’a fait Escada du groupe Coty dans son île virtuelle Fairy Love Land au sein de Roblox. Il est alors indispensable de faire rencontrer les besoins et les envies des joueurs avec ceux des marques.

  • Boutiques virtuelles

Afin de pallier aux fermetures des boutiques physiques durant la crise sanitaire, de nombreuses marques ont développé des boutiques virtuelles. En créant des boutiques virtuelles l’utilisateur a accès à un choix des produits plus large mais son expérience peut être biaisée. Mazéguéla recommande alors de repenser le parcours client et les expériences d’achats au sein de cet environnement virtuel, de sortir de la logique purement transactionnelle et de capitaliser dans la création et l’expérience des environnements 3D.

  • NFT et beauté

Les marques de beauté tentent aussi de se positionner dans le metaverse par le biais des NFT (Nun-Fungible Token). Les NFT sont des jetons non échangeables dont la valeur est propre à l’asset (certifié et sécurisé). Les marques de beauté ont voulu se lancer dans cette tendance en l’utilisant comme outil de communication et seulement à court terme. Mazéguéla recommande à ces marques de sortir du cadre purement promotionnelle, d’avoir une vision long terme, de pouvoir animer la communauté par le biais de la fidélisation et de lever les barrières technologiques en permettant aux utilisateurs de comprendre l’utilité des NFT.

Top 3 Recommandations pour les marques de beauté

 

  • Accessibilité : sortir du sujet de niche, mettre en avant l’utilité des actions et des incitatives dans le metaverse et les rendre accessibles.
  • Collaboration : être dans une logique d’échange en incluant une expertise interne
  • Approche holistique : ne pas se limiter au digital, toujours faire un lien avec le physique
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New retail: the phygital revolution in China

New Retail : A phygital revolution

Economic development and a rising middle class consumer have made emerging markets an enticing location for many change-makers. Therefore, replacing the patterns of consumption in these regions has prompted retailers and shoppers alike to change their buying habits.

Already the world’s largest e-commerce market, China’s e-commerce will reach $1.1tn at the end of 2021. However, there is still plenty of room for growth with just 38% of China’s total population shopping online. Indeed, China’s online retail sales are expected to increase steadily at an 8.5% compound annual growth rate through to 2022.

Taking these factors into account, Alibaba’s founder (Jack Ma) has embarked on a “phygital revolution” dubbed “New Retail” recognizing that the future of the retail scene was not a matter of platform, but of experience.

 

New Retail disruption

Chinese expect to have a unique experience across all the brand’s interconnected platforms with a multiplication of online and offline touchpoints. Thereupon, it was in response to this growing demand that the phygital ecosystem is born, with New Retail as its first concept.

This disruptive-looking term actually hides a very important social factor, which relates to the way people have consumed and experienced a growth boom, particularly for the past 20 years. Chinese have gone through a brutal transition. Indeed, it brought the smartphone and the IOT to the center of their concerns.

As a result, companies have adopted the same pattern allowing unprecedented agility in developing their sales methods. New Retail is an integral part of these new practices. Theyare not really democratized in Europe, but they have become the new standard in recent years in China.

If you would like to know more about “New Retail”, I invite you to read my LinkedIn article.

 

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New Retail: convenience over data privacy?

Retail is evolving to adapt to consumers’ expectations, and that often means bringing digital elements into their stores. Digitizing the customer experience indeed seems to be the key to offer the “three C’s” to consumers: customer centricity, convenience, and customization. 

In China, New Retail has proven that modern technologies and data can enable merchants to be cost-effective and profitable and allow customers to benefit from a convenient experience. If you are not familiar with what New Retail is yet, have a peek at my article What is New Retail and why is it thriving in China?

New Retail is not proper to China, however, the Chinese environment is prone to its evolution and adoption. 

Why? One of the reasons is that Chinese retailers have access to a large pool of data about their customers. The Chinese consumer journey is data-driven, which allows retailers to adapt their strategy to their customers and innovate.

However, this model cannot exactly be copied -yet- in Western countries, for several reasons. 

The first one is the different regulations: in Europe for instance, the GDPR rules users’ privacy quite strictly. However, in China, even though some laws have recently emerged, the legal environment seems to be more vague and permissive.

Then, these regulations have impacted the Western retail landscape. If super apps exist in China, it would be virtually impossible to build an equivalent in the West. Even though some companies have enlarged their scope of services like Google or Amazon, they can still not compare to the Chinese super apps that offer everything – literally everything – in a unique app.

Then, consumers’ mentalities are quite different too. While data privacy seems to be an alien concept for Chinese, their Western counterparts are becoming increasingly concerned about it.

Data privacy: China vs West

In the context of my work on New Retail, I conducted interviews among French consumers. On that occasion, I have been able to collect their insights and opinions about data privacy with retailers. I wanted to see if their opinion would be similar to the one found in the study of PwC (2018).

Many of the respondents said that they did not want to give information that was “too personal” to retailers, such as a picture of themselves or a phone number. However, some of them still affirmed that if it was necessary to provide this type of information to get the desired product, they would do it, because they are ready to trade data privacy against some products or services.

On the contrary, to my surprise, numerous interviewees did not seem scared or unwilling to share personal information with retailers. Almost half of the respondents asserted that they would have no problems with using technologies such as facial recognition. They would be ready to use these technologies if it could make their journey faster and smoother. They would trade their data for convenience: the value of a journey no longer only lies in the products, but in the way a retailer shapes the in-store experience.

The results of these interviews lead me to believe that if Western retailers want to invite consumers to give more of their personal data, they should do two things:

Reassure consumers on the way their data will be handled

Many interviewees expressed their concerns about the misuse of their data. They do not want to be spammed or hacked and expect retailers to take great care of their private information. Some of the respondents claimed that if they were told their data would be protected and not sold to a third party, they”d be willing to cooperate.

Showcase how the use of data can benefit the customers

Consumers want compensation for the data they share. They want retailers to prove that giving more data can enhance their experience. If the tradeoff is convincing enough, then, sharing personal information will not be seen as an obstacle, but rather like a positive contribution to their experience.

Will the West follow China’s lead? Will it make data privacy an alien concept or will it resist the data revolution? Only the future will tell!