In Harbin I saw an interesting way to do street marketing for brands. As you know Ice festival in Harbin brings millions of visitors. More about the Ice festival.
For the brands it’s a huge occasion to connect with consumers. And of course during this festival ice is highlighted. Let’s see how the brands play with ice.
Water Brands : Simple, Easy, Effective
Purjoy Hongfu Spring C’Bon
Food Brands
Churin Leader Foods
Luxury Brands : Ah … Paris !
I DO
And even cars !
Skoda
And you what are you best memories of street marketing ?
Depuis 2012, la Chinese Super League (CSL) attire de nombreux joueurs venus des 4 coins du monde. Considéré au début comme un exil doré pour préretraités. Le championnat chinois a su se défaire de cette image à coup de centaines de millions d’euros. Pour autant, il ne se passe un mois, sans que de nouvelles règles viennent compliquer la tâche des clubs pour hausser le niveau de la CSL. Alors est-on déjà en train d’assister à une forme de déclin de la Chinese Super League ?
Rappel des faits
Des moyens illimités …
Anelka, Drogba voilà les noms qui ont fait que le grand public européen s’est penché sur la Chinese Super League. C’était en 2012, de très bons joueurs (mais en fin de carrière) se sont envolés vers la Chine. Aujourd’hui, on ne compte plus les joueurs de calibre internationale, ayant évolués dans les plus grands clubs européens, à avoir rejoint la CSL. Tout cela grâce à des moyens quasi illimités, comme pour le Guagzhou Evergrande qui se classe 4ème au rang des clubs les plus riches de la planète (consultez l’étude Soccerex Football Finance 100).
Les stars brésiliennes Hulk et Oscar du Shanghai SIPG sont toujours là tandis que Carlos Tévez et Paulinho sont déjà repartis.
Pour des mercatos toujours plus fous
Plus récemment c’est le joueur argentin du Barça, Javier Mascherano qui s’est engagé en faveur du « Hebei China Fortune ». Il rejoint ainsi le contingent de joueurs sud-américains en Chinese Super League. C’est au mercato d’hiver 2017 que la Chinese Super League connu son apogée avec 388 millions d’euros dépensés sur le marché des transferts. Un mercato, éclipsant le précédent record lors du marché hivernal 2016, 345 millions d’euros avaient alors été investis. Toutes ces dépenses ont pour but de rehausser le niveau de la CSL afin que les joueurs chinois puissent apprendre auprès des meilleurs. L’objectif à long terme étant de donner une place importante sur la scène internationale à la sélection chinoise. Pour plus d’informations retrouvez l’article précédent sur : “L’essor du football en République populaire de Chine”
Un coup d’arrêt pour la Chinese Super League
Si de nombreux joueurs sont venus garnir les effectifs de Chinese Super League ces dernières saisons, le rythme se ralentit progressivement. Nous sommes en plein mercato d’hiver. C’est la période charnière pour les clubs chinois et qui marque la préparation de la nouvelle saison. Pour l’instant seulement 2 joueurs sont venus d’Europe, l’un plutôt sur la fin de carrière (cité plus haut Javier Mascherano), l’autre Cédric Bakambu mais dont l’officialisation par le club du Beijing Guoan tarde à arriver. En effet le joueur s’entraîne avec son nouveau club mais personne n’a pour l’instant confirmé sa venue. Une situation un peu inhabituelle au regard des transferts qu’on a l’habitude de voir en Europe. Des rumeurs affirment aujourd’hui que c’est à cause de la taxe « 100% ».
La Chine, protectionniste ?
Elle force les clubs recrutant un joueur étranger à un montant supérieur à 6 millions d’euros à verser la même somme dans un fond d’investissement, chargé de développer le football chinois. Si on prend l’exemple Bakambu, le Beijing Guoan a versé 40 millions d’euros à Villarreal, le club doit donc maintenant dépenser la même somme dans le fond d’investissement. On comprend donc maintenant aisément la frilosité des clubs chinois sur le marché des transferts. D’autres règles existent comme le fait de ne pouvoir mettre uniquement 4 joueurs sur la feuille de match. Parmi ces 4, uniquement 3 pourront être titulaires. De plus, pour chaque joueur étranger aligné au coup d’envoi, un joueur chinois U23 devra également être titulaire. Pour en savoir plus sur les réformes du foot chinois.
Et demain ?
Vous l’aurez donc compris, le gouvernement chinois via sa fédération de football pratique un fort protectionnisme. L’objectif étant de faire émerger une génération de joueurs chinois susceptible de porter l’équipe nationale et ainsi faire vibrer la corde nationaliste. Néanmoins ce protectionnisme reste à relativiser, les chinois ne sont pas les seuls à l’employer. Il suffit de regarder ce que fait l’UEFA pour les clubs participant à la ligue des champions. L’Angleterre avec la Barclays Premier League pratique également un fort protectionnisme suite aux nombreux revers sportifs de sa sélection. En savoir plus sur les règles de l’UEFA et de la fédération anglaise.
La bulle éclatera …
Si la Premier League peut se permettre de telles pratiques au vu du niveau très élevé de son championnat, le cas de la CSL est bien différent. En agissant de cette sorte la Chine met en danger le petit intérêt qu’elle avait réussi à susciter dans la planète football. Et sans un championnat local fort, on se demande si l’objectif du président Xi Jinping, de voir bien figurer la sélection nationale pour la coupe du monde 2030, pourra être atteint.
Etabli au rang de priorité nationale, le football connaît une croissance exceptionnelle dans l’empire du milieu. Ce sport est devenu un des fers de lance du gouvernement pour promouvoir le « rêve chinois ».
Xi Jinping comme ambassadeur
Qui de meilleur que le numéro 1 du parti pour impulser une nouvelle ère pour le football en Chine ? En effet si l’on entend parler de plus en plus « soccer » en Chine, c’est grâce à son président. Depuis son accession au pouvoir en 2012, Xi Jinping a vu dans ce sport l’occasion de générer de nouvelles ressources économiques. L’émergence du football, et plus globalement de l’industrie des loisirs et des divertissements, répond au besoin de consommation émis par la nouvelle classe moyenne chinoise, voulue par Xi Jinping.
Fan du sport depuis l’enfance, il jouait dans l’équipe de son école à Pékin. Il n’hésite pas non plus, en visite officielle au Royaume-Uni, à se laisser aller à quelques selfies avec les meilleurs joueurs de la planète comme en 2015 avec l’attaquant argentin de Manchester City, Sergio Agüero.
De gauche à droite : XI Jinping, Sergio Agüero, David Cameron
Un plan de développement
Le gouvernement a établi un programme de développement et de réformes du football chinois, regroupant des objectifs sur le long terme. On retrouve notamment le fait de (re)donner une place de premier plan dans le football asiatique et mondial à la sélection chinoise. Le pays ne compte qu’une seule participation à une coupe du monde, en 2002. Mais l’ambition ultime de Xi Jinping est pour 2030, avec la candidature presque officielle de la Chine à l’organisation de la coupe du monde. La plus belle des compétitions fêtera à cette occasion son centenaire. Et pour accomplir le rêve de son président, la Chine pourrait alors remporter le trophée et se placer sur le toit du monde dans un nouveau domaine.
Pour se permettre de rêver l’empire du milieu se donne les moyens. Premier point, le foot est devenu un sport obligatoire à l’école. En plus de cette prérogative la Chine prévoit de construire 50 000 complexes dédiés au football d’ici à 2025. Pour preuve de l’avancement du projet, l’académie Evergrande dans la région de Canton qui est sorti de terre en seulement 11 mois. Basée dans la ville du plus prestigieux club de football chinois, le Guangzhou Evergrande, cette académie a vu le jour en 2012. Au total 200 millions d’euros auront été nécessaires pour bâtir le complexe à l’allure des plus grandes universités anglaises comme Oxford par exemple.
Football Resort
La Evergrande International Football School peut accueillir 2500 enfants âgés de 9 à 16 ans, ils y suivront un double cursus entre études et football. Pour les encadrer sur le rectangle vert on ne dénombre pas moins de 150 éducateurs qui se répartissent les enfants sur 50 terrains différents. Le plus de cette académie est d’avoir su signer un accord avec le Real Madrid qui a envoyé 22 de ses techniciens pour former les entraîneurs locaux. Les techniciens espagnols font en effet parti des meilleures ces dernières années dans la formation de joueurs professionnelles.
A suivre …
Voilà donc quelques éléments qui permettent de comprendre l’essor que connaît le football chinois actuellement. Nous nous intéresserons dans un prochain article à la Chinese Super League, le championnat local, qui bouleverse l’échiquier du football mondial.