C’est au début du mois de décembre 2019, à Wuhan, que le monde a vu naître l’épidémie “Coronavirus”. Depuis en Chine, 2 hôpitaux ont été construis en un temps-record et le virus s’est propagé bien au delà du pays obligeant quasiment la totalité de l’Europe à se confiner.

Selon Statista, le Coronavirus, appelé aussi COVID-19 est responsable désormais de 428 405 cas d’infections dans le monde, dont 19 648 décès. (Chiffres datant du 25 mars 2020). Si dans l’urgence, le réflexe premier de l’être humain est la préservation de son espèce, qu’en est-il de celles qui nous accompagnent tous les jours de nos vies ? Nos animaux de compagnie.

 

Chiens, chats, lapins, oiseaux, reptiles… D’après une étude mondiale Gfk, nous sommes 56% sur cette planète à partager nos vies avec au moins un compagnon animal.

 

 

Mais de quelle manière le virus touche-t-il nos plus fidèles amis à poils, plumes ou écailles ?

Si nous ne connaissons à ce jour toujours pas réellement l’origine du départ de l’épidémie (bien que le pangolin soit de plus en plus montré du doigt… ou de la patte !), les animaux de compagnie tels que les chiens, chats, oiseaux ou même reptiles ont pourtant, eux, été innocentésMais malgré tout, ils sont pourtant eux aussi des victimes collatérales du virus. 

En effet, un nombre important d’abandons ou même d’euthanasie, notamment en Chine ont été recensés concernant les animaux de compagnie.

Par exemple, en Chine, dans la province du Liaoning, dans la ville d’Anshan, les forces de l’ordre ont interdit les balades en public des chiens. Et le Dr. Peter J. Li, spécialiste des politiques chinoises de la Humane Society International a précisé que des ordres des autorités locales chinoises avaient été donné concernant l’interdiction et la mise à mort des chiens et des chats errants. ( Source : Santevet.com)

 

 

Un pangolin, suspect en tête de liste concernant la propagation du virus.

 

 

Le nombre d’abandons et d’euthanasies ne cessant d’augmenter, le bilan paraît uniquement dramatique pour les animaux. Cependant, ce n’est pas tout à fait le cas.

Le coronavirus a rendu nos villes silencieuses, vides de monde, ce qui a eu pour conséquence de rendre l’air et les eaux nettement moins pollués offrant un répit (mérité?) à la faune et la flore. De plus, suite à l’épidémie, de nouvelles mesures ont été prises concernant les animaux notamment sauvages, comme par exemple en Chine, où la législation prévoit d’interdire complètement le commerce et la consommation d’animaux sauvages. Une mesure qui se voudrait révolutionnaire dans un pays où le trafic d’espèces sauvages s’élèverait à 15 milliards de dollars par an dans le monde d’après WWF.

Si l’épidémie du coronavirus est une période tragique, il est bon d’essayer de garder des leçons de cette triste expérience.

Diminution nette et drastique de la pollution, espèces sauvages sauvées du braconnage et du trafic, virus devenu source de profit comme l’expliquait Juliette, sont tant de “bonnes nouvelles” auxquelles il paraît, en ces périodes sombres, bon de se raccrocher.