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Qwant, le moteur de recherche français qui respecte votre vie privée

Qwant est un moteur de recherche créé en 2013 avec comme valeur principale de ne pas revendre les données de ses utilisateurs et de protéger leurs données. En effet, de nombreux utilisateurs s’inquiètent de la « data privacy » et de ce que Google fait de leurs données. L’entreprise américaine ne s’est jamais cachée de vendre les données collectées sur sa plateforme afin de proposer des publicités ciblées, notamment via Google Adwords. Si Qwant répond à cette problématique, son positionnement est d’autant plus pertinent en Chine où Google est difficile d’accès.
L’un des principaux problèmes auquel est confronté tout expatrié qui vit en Chine est d’apprendre à vivre sans Google. S’il est vrai que nous nous équipons tous de VPNs pour contourner les blocages du système chinois, l’accès aux services du géant américain reste compliqué. En effet les VPNs ne réussissent pas toujours à établir une connexion sécurisée, et lorsqu’ils y arrivent, le débit est parfois tellement réduit que toute recherche s’apparente à une épreuve d’un jeu télévisé sur une île au large de la Thaïlande.Quelles sont les alternatives envisageables ?capture-decran-2017-03-21-a-13-58-36En conséquence, l’expatrié à Shanghai doit trouver le moyen d’effectuer des recherches sans Google tout en essayant de conserver une qualité de service convenable. Plusieurs concurrents apparaissent alors comme des alternatives pouvant répondre à nos besoins :

 

  • Yahoo! : Ancien concurrent historique de Google pour être le moteur de recherche numéro 1 dans un temps qui paraît de plus en plus lointain, la plateforme qui était le site web le plus visité en 2004 a perdu de sa superbe mais continue d’exister. Entre site d’actualités et moteur de recherche, l’entreprise américaine ne sait que choisir et l’internaute ne comprend plus à quelle demande répond le site. Ce manque de clarté et le design violet et dépassé du site n’incitent pas à en faire notre moteur par défaut.
  • Bing : L’option la plus crédible en l’absence de Google lorsque l’on ne connaît pas Qwant. Moteur de recherche de Microsoft créé en 2009 pour palier à la disparition de la suite Windows Live comprenant notamment MSN, Bing n’a jamais réellement trouvé sa place. Accusé de plagiat par Google, à la source de pertes colossales pour Microsoft et loin d’être rentable, l’existence de Bing et sa pertinence dans la stratégie de Microsoft sont régulièrement remises en cause. Malgré ces dérives, Bing propose des résultats proches de Google et bénéficie d’une interface simple, moderne, dynamique et imagée.
  • Baidu : L’une des très grosses entreprises chinoises. Le Google local reprend beaucoup des éléments qui font la force du leader mondial. Le problème majeur de Baidu est que son interface est entièrement en chinois, sans aucune traduction. Si l’idée de se fondre dans la culture locale est séduisante de prime abord, on se lasse rapidement des efforts que demandent une recherche réussie.
  • DuckDuckGo : Un moteur de recherche dont l’argument principal de vente est proche de la promesse de Qwant : « le moteur de recherche qui ne vous espionne pas ». Malheureusement DuckDuckGo fait également partie des sites bloqués par le Great Firewall et n’est donc pas accessible depuis la Chine.

Qwant, la meilleure alternative possiblecapture-decran-2017-03-21-a-11-14-47Les alternatives à Google sont donc nombreuses mais imparfaites. Parmi ces différents acteurs apparaît Qwant. Contraction de Quantique et de Want, Qwant est né en 2013 et n’a pas la puissance d’un Microsoft ou d’un Baidu ni l’ancienneté et la visibilité d’un Yahoo. Pourtant le petit moteur de recherche français est passé de 3,5 millions de visites mensuelles en juillet 2013 à 27 millions en novembre 2016. La plateforme fait de plus en plus d’adeptes en gagnant la confiance des internautes par la qualité de ses résultats. En effet Qwant propose une interface simple et facile d’accès ainsi que des résultats présentés de manière originale. Les résultats de requêtes sont affichés en trois colonnes distinctes : « web », « actualités » et « social ». Si cette présentation peut surprendre à la première utilisation, elle devient rapidement pertinente en évitant la multiplicité des clics et en offrant des résultats complets pour chaque recherche.

Le moteur de recherche convainc également ses utilisateurs par la protection de leurs données. Qwant garantit que les données des utilisateurs seront effacées une fois leur session active terminée. Il est également possible de créer un compte afin que la plateforme sauvegarde nos préférences ainsi que nos favoris mais en aucun cas les données ne sont revendues. L’accent est même mis sur les serveurs, propriété exclusive de l’entreprise qui promet de préserver la vie privée des internautes.

Le business model de Qwant est donc uniquement basé sur le coût par clic ainsi que sur sa section Shopping, l’une de ses nombreuses évolutions.Une évolution régulièreDepuis sa création, Qwant a beaucoup évolué. Son logo, jugé trop proche de celui de Google a changé, ses résultats, trop proches de ceux de Bing ont été améliorés au point que ce sont désormais les algorithmes de Qwant qui produisent la grande majorité des résultats proposés, et de nombreuses améliorations continuent de naître d’année en année.

La page d’accueil, initialement sobre comme celle de Google a été complétée pour proposer les tendances du jour, les dernières actualités et les personnalités du moment sans tomber pour autant dans le surplus d’informations ingérables que peut proposer Yahoo !.

Qwant met par ailleurs un soin tout particulier à l’esthétisme de son interface afin de rester moderne et épuré.

La fonction « Carnets » permet de créer et de consulter des carnets créés par d’autres utilisateurs reprenant différentes pages classées autour d’un sujet. Idéal pour suivre un sujet qui vous intéresse sans avoir besoin de faire un benchmark complet par vous-même.

Qwant Music, dernier né des mises à jour, ce service propose une interface uniquement liée à l’actualité musicale et des résultats de requêtes focalisés sur des titres, albums et artistes musicaux.

Qwant Junior : Une grande particularité de Qwant. Il s’agit d’un moteur de recherche destiné aux 6-13 ans. Le moteur censure automatiquement les contenus jugés non adaptés à un public jeune et à contrario, pousse les contenus jugés pédagogiques. Cette démarche est rare chez les éditeurs de moteurs de recherche car il s’agit d’une cible qui ne rapporte rien à l’entreprise. Mais le fait est que l’Education Nationale a été séduite par le projet et encourage les collèges et lycées à utiliser Qwant. Cette démarche pourrait habituer les jeunes élèves à l’utilisation de la plateforme, une habitude qui peut perdurer par la suite et ainsi faire entre Qwant dans les mœurs des internautes.

L’extension de navigateur : Qwant a conscience du poids de Google et ne cherche pas à le concurrencer mais à montrer qu’une autre façon de consommer les recherches est possible. C’est aussi le but de cette extension. Ainsi une mini-version de Qwant est disponible dans une petite fenêtre en haut à droite de votre navigateur, qui permet d’utiliser Qwant de manière occasionnelle et de profiter de ses résultats par catégories en un simple clin d’œil.Juste une alternative ou un réel concurrent ?Malgré le discours de son cofondateur selon lequel Qwant n’est pas un concurrent mais une version différente du moteur de recherche, l’entreprise française gagne continuellement en nombre de visites par mois et n’hésite pas à s’attaquer à Google. En mars 2017, Qwant et l’Open Internet Project ont porté plainte contre Google, accusant la firme américaine de profiter de sa position de dominant sur le marché des Androids pour pousser ses programmes sur son OS au détriment de ses potentiels concurrents.

En s’appuyant sur un design moderne et épuré, des recherches pertinentes (bien plus que celles de Bing ou Yahoo !) proches de celles de Google, une préservation de la vie privée de ses utilisateurs, et une accessibilité sans VPN, Qwant convainc et permet d’oublier quelque temps la dépendance à Google. La majorité des utilisateurs de Qwant juge par ailleurs qu’ils ne ressentent pas le besoin de revenir à la plateforme américaine.

En avril 2015, le ministre de l’Economie, de l’Industrie et du Numérique de l’époque, Emmanuel Macron ne s’y est pas trompé et a encouragé le développement de l’entreprise en qualifiant Qwant de « Google français ».

 

L’absence de Google en Chine est donc l’occasion idéale de découvrir Qwant et de se faire un avis sur sa pertinence…pour se laisser convaincre.

Pour vous faire votre propre idée, découvrez Qwant ici

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Google Adwords : Une semaine avec Jonathan Vidor

Après une semaine riche en enseignements autour des produits de Google : Adwords et Analytics ainsi que le passage de la certification Google Adwords pour l’ensemble de la promotion MBA DMB de Shanghaï, échange avec notre professeur de la semaine, Jonathan Vidor, fondateur et CEO de JVWEB.

 

Mathieu Barnabot : Qui es-tu, quel est ton parcours ?

Jonathan Vidor : Je suis Jonathan Vidor, je suis le fondateur de l’agence JVWEB (voir question suivante pour plus d’informations).

J’ai commencé Internet en 1998, au tout début. J’ai découvert ça en allant à la bibliothèque et je me suis dit « tiens c’est marrant je vais créer mon propre site web ». J’ai créé mon propre site web, ça m’a fait un peu de trafic. J’ai gagné quelques francs et j’ai découvert qu’on pouvait se positionner sur les moteurs de recherches. J’ai trouvé ça très rigolo de se positionner sur les moteurs de recherches et du coup je me suis dit « tiens je vais créer un site dans la téléphonie mobile (parce que j’ai aussi découvert la téléphonie mobile, c’était aussi le début en même temps). A l’époque on pouvait fournir des sonneries gratuitement, tu tapais 3-3-4-1 et t’avais ta sonnerie Madonna ou Cher, ou ce que tu veux. Et du coup à l’époque je me suis amusé à me positionner. Comme mon site était bien positionné sur beaucoup de requêtes sur Google, certains m’ont contacté pour me proposer de mettre des numéros surtaxés pour les gens qui avaient pas le courage de retapé les sonneries et pour avoir un catalogue plus large. Du coup les fainéants appelaient un numéro surtaxé, moi je gagnais 1€ et donc ça a pu me permettre de financer mes études. A la fin de mes études je me suis dit « tiens ça me plait, ça m’intéresse, j’ai qu’à faire ça à plein temps », tout ça c’est du référencement naturel. En même temps j’ai créé des dizaines de sites de voyage à la fin de mes études parce que je me suis dit « il y a autre chose que la téléphonie mobile sur Internet », le voyage était le plus gros secteur avec le porno à l’époque et je me suis dit « tiens j’ai qu’à faire ça davantage ».

 

MB : Qu’est-ce que JVWEB ?

JV : On est une agence qui aide les marques et les marchands à optimiser leur présence sur Google donc à générer plus de chiffre d’affaires avec un minimum de dépenses. On est 46 personnes, on est présent à Montpellier et à Paris. On travaille sur 5 leviers : les liens sponsorisés, Facebook Ads, le référencement naturel, Google Analytics et le RTB (Real Time Bidding). Dernier point nous faisons également beaucoup de formations, au MBA DMB, dans d’autres écoles parfois, et également pour une centaine d’entreprises privées par an. Ça représente environ 200 journées par an sur les 5 leviers qui forment notre cœur de métier.

Notre particularité c’est d’avoir des gens d’une dizaine de nationalités différentes : français, belges, hollandais, anglais, américains, allemands, italiens, russes… donc on est capables d’aider les marchands à exporter partout où Google et Facebook sont présents.

 

MB : Qu’est-ce que Google Adwords ?

JV : Google Adwords est le système qui assure 90% du chiffre d’affaires de Google et qui permet aux marques et aux marchands de se positionner sur un mot clé dans une langue et dans un pays désiré. Par exemple, tu vends des chaises en Allemagne, tu vas acheter le mot « chaise » en Allemagne et tu vas pouvoir rédiger une annonce qui va te permettre de rediriger du trafic vers ton site. L’avantage c’est qu’on ne cible que les gens qui sont en demande de la thématique ou du mot clé qu’on vend puisqu’on ne va cibler normalement que des mots clés qui sont tapés dans la barre de recherche de Google par les internautes.

 

MB : Comment est-ce que ça fonctionne ?

JV : Ça je pense que tu connais mais grosso modo tu choisis ton mot clé, tu choisis le prix de ton clic, tu rédiges ton annonce et à chaque fois qu’un internaute va cliquer sur ton annonce tu vas payer entre quelques centimes et plusieurs euros. La moyenne en France est autour de 70 centimes par clic et ça peut monter jusqu’à 15 euros dans les mutuelles ou même une centaine d’euros pour « serrurier Paris » (comme la demande est forte et que chaque clic a de grandes chances de provoquer une vente, et donc d’être rentable le clic coûte très cher).

 

MB : Qui utilise Google Adwords ?

JV : Et bien en fait tout le monde quasiment. Potentiellement tout le monde peut utiliser Google Adwords. Tous les gens qui vendent sur Internet peuvent l’utiliser, et doivent même l’utiliser. Certains peuvent vous dire « oui c’est cher », effectivement c’est un investissement mais s’il est bien géré, normalement il est censé générer un ROI positif et donc vous faire gagner de l’argent à la fin du mois. On l’utilise en B2C pour la vente directement aux particuliers, en B2B pour générer des leads ou même parfois pour vendre directement aux entreprises. Donc en fait tous ceux qui vendent peuvent utiliser Google Adwords. 80% des entreprises françaises peuvent l’utiliser. Il n’y a pas de limites, on peut le cibler pour toucher les gens sur place, pour toucher les touristes, pour toucher les gens qui recherchent etc..

 

MB : Pourquoi est-ce si important dans la publicité en ligne aujourd’hui ?

JV : Très bonne question Mathieu, en fait c’est très important parce que tout le monde va rechercher, ou quasiment tout le monde va rechercher sur Internet quand il cherche une information. Même si la personne souhaite acheter dans un magasin physique, elle va forcément passer par Internet pour chercher des informations. Par exemple si vous êtes une marque de téléviseurs la personne va chercher des informations sur les téléviseurs pour ensuite se rendre à la FNAC. Et bien si vous êtes une marque vous avez tout intérêt à acheter des mots clés dans cette thématique puisqu’ensuite la personne vous trouvera lors de sa recherche et pourra générer une vente en magasin.

C’est également important parce que la plupart de ces actions sont mesurables. Combien de chiffre d’affaires j’ai réalisé ? Combien de temps les gens ont passé sur mon site ? On peut également traquer combien de gens ont cliqué sur le store dans le cas de Samsung, combien se sont demandé « où est ce que cette télé est vendue ?» dans tel ou tel magasin ? Donc c’est vraiment intéressant.

 

MB : Comment penses-tu que ça va évoluer dans les années à venir ?

JV : Je pense que ça va vraiment évoluer vers l’omnicanal. C’est à dire la fusion d’Internet et des magasins, on voit de plus en plus d’options : acheter sur Internet, retirer en magasin. Vous avez même l’inverse : tu vas en magasin, il n’y a plus ta taille, fais-toi livrer gratuitement tes vêtements chez toi à partir du stock d’Internet. Donc ça marche vraiment dans les deux sens. Google et Facebook ont des produits qui vont sortir bientôt qui permettent de savoir si les gens se sont rendus dans un magasin suite à un clic sur une annonce sur Internet. Donc ça va être très très intéressant.

 

MB : Quel est ton sentiment sur ta semaine avec le MBA DMB à Shanghai ?

JV : J’ai vraiment adoré cette semaine, je m’attendais à ce que ce soit un peu comme les Erasmus où tout le monde se dit « c’est cool on est à l’autre bout du monde on va profiter de la vie ». Alors effectivement vous profitez de la vie, c’est un très bon point mais surtout vous avez été tous, ou quasiment tous sérieux, vous avez participé beaucoup plus que la moyenne de ce que je peux avoir sur d’autres villes donc c’était vraiment enrichissant d’être avec vous, d’échanger avec vous. Vous étiez pertinents et percutants donc c’était vraiment agréable. J’en garde un très bon souvenir.
 

Cliquez ici pour en savoir plus sur l’activité de Jonathan Vidor et de son agence JVWEB


 

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Disneyland Shanghaï : Un parc à la pointe de la technologie

La ville de Shanghaï est de plus en plus présentée comme la ville du XXIe siècle, la capitale économique de Chine, une ville à la pointe du digital, le New-York du XXIe siècle et une ville en avance sur les sujets digitaux. Au-delà de ces aspects business, Shanghaï profite également de son exposition actuelle pour développer ses activités de divertissement. La dernière en date n’est autre que le complexe Shanghaï Disney Resort comprenant le parc Shanghaï Disneyland ouvert le 16 juin 2016. Le parc de la démesureComme souvent en Chine, tout est démesuré. Il paraissait inconcevable que la ville de Shanghaï soit dotée d’un parc banal semblable aux autres construits de par le monde. Sur ce point, la Walt Disney Company et les autorités chinoises n’ont pas déçu, Shanghaï Disneyland est bien, à l’image de la ville qui l’abrite, le parc de la démesure.

Ce parc est le deuxième construit en Chine après celui de Hong-Kong, sa superficie est cependant quatre fois supérieure à celle de son ainé. Avec un parc de 350 hectares, Disneyland Shanghaï est par ailleurs le plus grand parc Disney au monde.

Il évite par ailleurs les erreurs qui ont pu être faites lors de l’ouverture de Disneyland Hong-Kong, manquant d’originalité, copie conforme du parc de Californie et de son château, il avait été reproché à la Walt Disney Company d’avoir créé un parc sans supplément d’âme.

Avec son budget de 4,87 milliards d’euros, là encore le plus gros budget de l’histoire pour un parc Disney, les moyens ont été mis pour que ce parc bénéficie de nombreuses exclusivités :

  • Son château avant tout, véritable symbole d’un parc, le château de Shanghaï, l’Enchanted Storybook Castle est le plus grand château Disney au monde. Il a la particularité d’être unique en son genre car il n’est la reproduction d’aucun château des princesses Disney. Par ailleurs il est le seul à représenter l’intégralité de ces princesses.

  • Ses attractions originales : La plus marquante étant TRON, inspirée du film éponyme, cette attraction a la particularité de faire évoluer le visiteur non pas assis dans un siège comme à l’habitude mais assis sur une moto. L’intégralité de l’attraction se passe donc chevauchant une moto qui suit les rails d’une montagne russe d’un nouveau genre. Le cadre futuriste et le décor entièrement noir et bleu fluo (comme dans le film) font de cette attraction un ovni et la principale distinction du parc de Shanghaï par rapport à ses prédécesseurs.

  • Ses classiques revisités : Les plus grand fans de l’univers de Walt Disney le confirmeront : certaines attractions se retrouvent dans tous les parcs, avec plus ou moins d’originalité. Je pense notamment aux attraction Peter Pan et Pirates des Caraïbes. Deux expériences sensorielles qui sont plus ou moins attirantes dans les autres parcs. La grande force du parc de Shanghaï est d’avoir su tirer profit des technologies actuelles pour améliorer ces attractions et les faire passer du stade d’attraction familiale où les parents peuvent emmener les petits pendant que les grands se font peur au stade d’attraction qui ravira petits et grands de par la perfection des effets visuels proposés.

Notre expérience personnelleEn bons étudiants du MBA DMB, notre curiosité et notre conscience professionnelle nous ont poussé à tester nous-même ce parc afin de pouvoir en émettre un jugement objectif pour ce blog.

Imaginant le monde que devait attirer le parc durant les weekends, nous avons choisi de privilégier un jour de semaine, en l’occurrence le jeudi, pour profiter au maximum de notre journée.

 

Du point de vue de l’affluence nous avons été agréablement surpris, si certaines attractions affichant plus d’une heure de queue n’étaient pas envisageables, la plupart de nos activités n’ont pas demandé plus de 15 minutes d’attente. Mieux encore, nous avons pu faire TRON à plusieurs reprises pour des durées de queue de 5 à 10 minutes !

 

Ce point s’explique sûrement par le côté frileux de la plupart des chinois pour les attractions à sensations fortes. Les attractions les plus remplies en Europe sont celles qui procurent le plus de sensations, ici c’est l’inverse, ces attractions sont souvent laissées aux plus téméraires, et ils ne sont pas légion en Chine ! Ce trait de caractère se retrouve par ailleurs dans le choix des attractions présentes dans le parc. Bien qu’étant un symbole de la mondialisation, Disneyland Shanghaï n’en reste pas moins un produit chinois, pour les chinois. On retrouve donc de nombreuses attractions divertissantes, belles ou drôles, mais il est compliqué de combler notre besoin d’adrénaline au sein de ce parc.Ce parti pris de la direction ne gâche en rien l’expérience puisqu’il nous incite à tester des choses que nous aurions volontiers évité dans d’autres Disneylands et qui s’avèrent être de très belles surprises. Je pense notamment aux décors et effets spéciaux auxquels un soin tout particulier a été apporté. Nous avons été éblouis durant toute la journée par les claques visuelles que peuvent procurer certaines des attractions, particulièrement Pirates des Caraïbes qui vous emmène sur un bateau en léger mouvement au milieu d’énormes écrans donnant une impression de voyage périlleux alors que nous bougeons à peine.

Enfin, cette journée à Disneyland Shanghaï constitue sûrement la seule fois de notre séjour en Chine où nous avons apprécié les courtes journées chinoises. En effet, le fait de voir le jour se coucher à 17h permet de vivre le parc de deux manières différentes, de jour comme de nuit sans avoir besoin de participer à une cession nocturne. L’ambiance du parc change alors du tout au tout et l’attraction TRON prend toute sa dimension avec ses néons bleus qui tranchent avec la nuit noire.

C’est également l’occasion de profiter du fameux feu d’artifice autour du château qui clôture chaque journée.

Informations pratiquesLe parc est ouvert tous les jours de 8h à 20h30.

Comptez 50 euros pour un billet standard et un petit peu moins de 40 euros pour les enfants de moins d’1m40 et les personnes de plus de 65 ans (hors période de nouvel an chinois).

Point positif : le parc est facile d’accès en métro depuis le centre de Shanghaï via la ligne 11 moyennant environ une heure de transports.

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Hardware Keynotes Mobile

Les keynotes de fin octobre : Xiaomi, Microsoft, Apple

La semaine dernière a été très chargée en annonces High-Tech avec les Keynotes successives de Xiaomi, Microsoft et Apple. Les deux géants américains ayant principalement axé leur communication sur leurs nouveautés en termes de PC, l’entreprise chinoise a profité de l’occasion pour parler de son actualité sur le marché de la téléphonie mobile et se repositionner par rapport à ses concurrents.

Petit résumé des principales annonces à retenir de cette semaine riche en news :

 

Mardi 25/10 Beijing : Keynote Xiaomi « Curved to impress »

La jeune entreprise chinoise (pour rappel, Xiaomi n’existe que depuis 2010) qui a déjà rattrapé son retard sur Lenovo – Motorola continue son ascension sur le marché du mobile avec l’annonce de deux nouveaux téléphones : le Mi Note 2 et le Mi Mix, mais également avec son casque VR sobrement nommé le Mi VR.

Les nouveaux produits de Xiaomi

Le Mi Note 2, porte étendard de la marque pour concurrencer Apple et Samsung sur les Iphone 7, Samsung Galaxy S7 et Samsung Galaxy Note 7 ressemble par ailleurs à s’y méprendre au dernier né de l’entreprise sud-coréenne avec ses bords incurvés. Le gros avantage du Mi Note 2 étant qu’il n’explose pas comme le Note 7 et qu’il a un prix très intéressant pour un produit quasi-similaire.

Entrée de gamme : 435€.

A l’image de Samsung, Xiaomi prend le parti de créer plusieurs smartphones pour correspondre à chaque parcelle de marché qu’il peut saisir. Avec son écran sans bordures et sa structure en céramique, le Mi Mix a de quoi séduire. Xiaomi innove et se positionne ainsi sur un nouveau concept sur lequel ses concurrents ne sont pas encore présents (certaines rumeurs font état d’un possible Iphone 8 sans bordures). Le petit plus ? Un design signé Philippe Starck pour son premier design sur mobile.

Entrée de gamme : 465€.

 

Enfin, la dernière annonce est celle du premier casque VR de Xiaomi : le Mi VR. Si ce dernier ne viendra pas rivaliser avec les leaders du marché : le HTC Vive et l’Oculus Rift, il pourrait bien venir une fois encore concurrencer Samsung en se positionnant face au Gear VR.

Prix : 26€

 

Mercredi 26/10 New York City : Keynote Microsoft

Lors de sa conférence, Microsoft est également venu avec 3 grandes nouvelles. Les deux premières sont sans grande surprise ; il s’agit de l’update de Windows 10 et de la sortie d’une nouvelle version du Surface Book. En revanche, Microsoft a surpris et frappe un grand coup avec l’annonce de son premier vrai PC : le Surface Studio.

 

Concernant l’update de Windows 10 intitulée « Creator’s Update », elle vise à adapter davantage les outils de création disponibles sous Windows aux nouvelles versions du software. Ainsi Paint subit un réel lifting, ce qui n’était pas arrivé en 30 ans d’existence ! Paint 3D permettra donc comme son nom l’indique de travailler sur chaque élément en 3 dimensions. Cette évolution de Paint est agrémentée de l’arrivée de Windows Capture 3D, une application permettant de numériser en 3D n’importe quel objet pris en photo et de le retravailler sur Paint 3D par la suite. On notera également l’arrivée d’un casque VR à 300€ et l’intégration de nouvelles fonctions à l’écosystème de la Xbox One.

Comme annoncé, Microsoft a également revu son Surface Book. Présenté l’année dernière, ce MacBook a la sauce Microsoft avait fait très belle impression et se voit cette année amélioré pour répondre au mieux aux retours des utilisateurs. Ainsi la nouvelle version du Surface Book comportera plus de framerate, gommera une partie des bugs signalés l’année dernière et surtout embarquera davantage de batterie que son aîné.Rien de révolutionnaire jusque là ? Justement, Microsoft a surpris une partie des spécialistes avec la présentation de sa nouvelle machine : le Surface Studio. Cette fois Microsoft s’attaque à l’iMac et vise une communauté ne jurant que par lui : les designers et les graphistes. Le Surface Studio, c’est un écran tactile de 28 pouces inclinable à 20°, un stylo tactile, le Surface Pen pour naviguer, mais c’est également un nouvel outil de navigation : le Dial. Cet outil tactile servant de navigation sur la bête mais pouvant également se poser n’importe où sur l’écran et agir comme un curseur ou une palette de couleur. Microsoft offre donc une nouvelle expérience utilisateur avec un produit novateur et bien fini avec selon lui, l’écran le plus fin du monde avec une résolution de 13,5 MP. Avec ce nouveau produit, le géant américain vise les professionnels du graphisme avec un écran servant comme une tablette graphique mais également le grand public, le Surface Studio est adaptable à l’utilisation que l’on souhaite en faire.

Pour une telle révolution, comptez 2999$ pour le premier prix et 4199$ pour la version optimisée au maximum.

 

Jeudi 27/10 Cupertino : Keynote d’Apple

Apple a de son côté bouclé cette semaine de keynotes avec 2 annonces principales, le lancement de l’application TV et celui des nouveaux MacBooks Pros que l’on attendait depuis 4 ans maintenant.

 

L’application TV dévoilée par Tim Cook permettra un contrôle plus simple et plus complet des différentes fonctions proposées par l’Apple TV. Grâce à cette application, l’utilisateur pourra donc choisir ses films et séries directement depuis son smartphone ou sa tablette mais également changer de chaîne ou encore reprendre un programme là où il s’était arrêté. Le petit plus, la relation entre l’utilisateur et Siri va encore s’étoffer, en effet l’assistant personnel d’Apple pourra désormais changer de chaîne pour nous et dialoguer sur cette application TV.https://dmb-shanghai.com/wp-content/uploads/2016/11/Cvy0cWpWAAEpw5M.jpgMais l’annonce que tout le monde attendait est évidemment celle du lancement des nouveaux MacBooks Pros. Comme à chaque nouveau lancement, la nouvelle mouture est plus petite et plus légère que ses prédécesseurs. Si Apple profite de l’occasion pour sortir un nouveau trackpad deux fois plus grand que le précédent et un nouveau clavier, la véritable nouveauté de cette keynote est l’apparition de la Touch Bar ! Une barre OLED qui remplacera la barre de fonction des nouveaux appareils et se situera juste au-dessus du clavier. Une barre tactile permettant d’accéder à nos applications préférées du bout du doigt mais également à nos émojis favoris.Par ailleurs, Apple a annoncé que Microsoft allait optimiser son pack Office pour la Touch Bar. Autre nouveauté qui ravira moins les adeptes des produits Apple : le chargeur de ce nouveau Mac ne fonctionnera plus avec la prise MagSafe qui se collait magnétiquement à notre ordinateur et s’en décollait en cas de choc mais avec un port USB type C.

Il faudra compter 1999€ pour le 13 pouces et 2699€ pour le 15 pouces.  Apple propose également une version sans Touch Bar pour 1699€.

 

La semaine dernière aura donc été riche en nouveautés bonnes et moins bonnes, surprenantes et plus classiques et pourrait bien redistribuer les cartes dans la bataille que se livrent Xiaomi, Apple, Huawei et Samsung sur le mobile, mais également remettre en cause la suprématie d’Apple sur les PC haut de gamme.