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A.I Marketing MBADMB

Visionary day 2022 : un événement à ne pas manquer !

Le Visionary Day, c’était l’événement du 20 janvier 2022 à ne pas manquer pour la communauté du MBADMB. Entre rencontres avec des professionnels, tables rondes et discussions sur les enjeux actuels de la transformation digitale, les étudiants ont eu l’occasion de recueillir des conseils précieux pour les aider dans leur projet professionnel.

Innovation, Metaverse, éthique, IA, transformation numérique ou encore enjeux du luxe face à la digitalisation… Cette année la team du MBADMB n’a pas chômé pour réaliser le Visionary Day. Je vous laisse découvrir en profondeur les sujets abordés par quelques acteurs du digitaux comme Othman Chiheb, Eric Briones ou Arnaud Leroux.

De la réalité virtuelle au Metaverse avec Othman Chiheb

Othman Chiheb est le responsable marketing produit de Microsoft. Il commence par faire un bilan de l’état actuel de l’intégration des technologies immersives dans les différents secteurs. Il rappelle que la réalité mix utilisé grâce à l’holocène est un ensemble d’éléments holographiques qui s’intègrent dans le mode physique avec lequel on peut interagir à main nue.

L’expert souligne que la réalité mix sert principalement dans le secteur industriel. Il donne l’exemple de l’entreprise Saint Gobain qui utilise l’holocence. En effet, les opérateurs portent un casque pour les assister dans le démarrage des machines. Ils suivent des étapes précises car à du texte, des images et des vidéos d’explication. Cette technologie a permis de réduire les erreurs humaines et à également réduire les coûts de production pour l’entreprise. 

La transformation numérique du luxe avec Eric Briones

Eric Briones est le co-fondateur paris school of luxury et le “planner” stratégique de darkplanning.

“Le luxe et le digital pas un mariage d’amour, mais un mariage de raison” souligne l’expert. En effet, les valeurs intrinsèques du digital telles que l’accessibilité à tous et le copier coller à l’infini sont incompatibles avec le luxe. Cependant, la crise du Covid-19 a redéfini les règles du secteur. Les sites e-commerce se sont fortement développer. En 2025, les canaux digitaux dépasseront les canaux physiques de vente.

Il ajoute que le web 3.0 créé un tournant dans le domaine du luxe. Un mix entre blockchains, NFT et Metaverse représente une valeur ajoutée pour la réorganisation des entreprises. Les NFT, plus particulièrement, utilisent les verbatims du luxe en proposant des produits digitaux uniques. Eric donne une brève définition des NFT comme étant des objets numériques à faire fructifier. Il souligne que les NFT ne sont pas que de la possession, c’est aussi le passeport du produit.

Pour finir, les NFT représentent une nouvelle cible de clients pour les maisons de luxe, décrit par l’acteur comme les  “snobes de la crypto”.

Insights : accédez à la fiche de lecture du livre “luxe & digital” écrit par Eric Briones

Les biais cognitifs humains utilisés en marketing

Arnaud LeRoux est le CMO chez Fioulmarket, chroniqueur « tech&RH » sur BFM et membre “board” pédagogique MBADMB.

Le cerveau, les biais cognitifs, neuro marketing et “nudges” Plus on avance dans le temps plus on avance dans un marketing ultra personnalisé basé sur les comportements irrationnel et émotionnel de la population.

L’expert définit les biais cognitifs comme étant les distorsions de notre cerveau quand on doit aller d’un point A à un point B lorsque l’on est soumis à tout un tas d’informations.

Les 7 biais cognitifs principaux

  •  Les biais sensori-moteurs, c’est-à-dire les biais d’illusions.
  • La perceptive forcée. Par exemple, une personne qui met le doigt sur la tour Eiffel. Il cite ici l’effet Troxler, c’est-à-dire que notre cerveau est capable de faire disparaître de l’information quand il estime que ça ne nous rend pas performant.
  • Les biais attentionnés, c’est-à-dire la modification de la perception liée à ses centres d’intérêts et ses émotions. Ils sont beaucoup utilisés en marketing. On se focalise sur ce que l’on veut voir en faisant un tri sélectif cérébral.
  • Les biais mnésiques qui sont liés à la mémoire. Ils agissent comme un effet rétrospectif sur notre cerveau. On recrée une vérité pour se rassurer.
  •  Les biais de jugement, c’est-à-dire façon dont nous jugeons les situations et informations. On parle souvent de préjuger et d’une idée admise construit sur un encrage mental.
  •  Les biais de raisonnement, c’est-à-dire les erreurs dans un processus de raisonnement que l’on pense entièrement conscient relié aux Fake news.
  •  Les biais liés à notre personnalité liée à notre identité, à l’image de nous-même et à la culture.

Il faut savoir prendre du recul. On se pose donc des questions éthiques du marketing digital ? 

Clap de fin de ce récapitulatif de quelques sujets abordés pendant cette journée. À l’année prochaine !

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Business Interview Marketing

Interview avec Vincent Ducrey

L’interviewé est Vincent Ducrey, co-fondateur du Hub Institute. Il nous explique son parcours, nous aide à mieux comprendre les objectifs du Hub Institute, et nous immerge dans les actions responsable et sociales réalisées au sein de l’entreprise dans l’article suivant.

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Marketing

Données personnelles : la route vers une fracture idéologique ?

L’utilisation de nos données personnelles : la route vers une fracture idéologique ?

Depuis l’arrivée du « Big data », la protection de nos données personnelles s’avère être un enjeu majeur dans notre société.

L’Europe a adopté en 2015 de la loi RGPD. Cette réglementation permet de responsabiliser les organismes privés et publiques concernant la protection et l’utilisation des données personnelles des citoyens. Mais quelles en sont les limites ? En effet, le comportement psychologique de l’utilisateur, les algorithmes prédictifs ainsi que la diffusion en masse de fausses informations échappent au contrôle légal de l’Europe. Ces facteurs conduisent de plus en plus vers une polarisation idéologique de la population. Haine, colère et rébellion…

💡 Lire aussi : Comprendre le RGPD en 5 questions

https://dmb-shanghai.com/wp-content/uploads/2021/11/protection-des-données.png

Le comportement psychologique de l’utilisateur                                                                                        

Tout d’abord, le comportement humain primaire regorge de biais. En général, l’individu aime se rapprocher de ses idées ou de ses courants de pensée. Il suit donc des pages et « like » du contenu qui lui ressemble sur les réseaux sociaux. Effectivement, c’est une manière pour l’utilisateur de s’auto-persuader : « je pense ce que tout le monde pense, j’ai raison ! ». De plus, sur son fil d’actualité, l’utilisateur voit seulement des brèches d’articles. Par exemple, une publication avec seulement un titre et quelques lignes. Le cerveau humain analyse du contenu en moins de 10 secondes. La plupart des utilisateurs vont donc résumer les faits d’un sujet en occultant la complexité et la nuance de la réalité. Ce comportement psychologique existe inconsciemment au fond de chaque être. Toutefois, il est propre à chacun de se détacher de ces biais.

En bref !

Les entreprises de la « big tech » comme Facebook, Google ou Amazon, les états et les individus ont compris la psychologie de l’utilisateur. Ils utilisent donc ces connaissances pour influencer les choix des individus en créant des algorithmes. Cette influence est renforcée par la diffusion de fausses informations sur le web.

Les algorithmes : une perte de libre arbitre ?                                                                                                            

Ensuite, les algorithmes collectent et analysent en permanence nos données personnelles en masse. Le but est d’apporter l’expérience la plus personnalisée possible à l’utilisateur. Sur les réseaux sociaux, l’individu est renvoyé indirectement à du contenu équivalent aux informations qu’il suit ou aime ou à ce que sa communauté suit ou aime. Par exemple, en politique, un utilisateur “x” suit des pages d’extrêmes droites et d’extrêmes gauches, mais sa communauté et lui-même suivent plus majoritairement des pages extrêmes droit. Il verra seulement du contenu sur l’extrême droite sur son fil d’actualité, ou inversement. Un débat se pose donc sur la perte des opinions et du libre arbitre. Finalement, l’individu est indirectement influencé dans ses choix au lieu d’avoir toutes les cartes en main.

« Notre bulle de filtres est votre propre, personnel, unique univers d’information dans lequel vous vivez en ligne. Et ce qui est dans votre bulle de filtres dépend de qui vous êtes, et dépend de que vous faites » Eli Pariser, Beware online ‘filter bubbles’, Mai 2011

La diffusion incontrôlable de fake news                                                                                                                         

Enfin, les fausses informations ne font qu’accélérer l’influence des choix de l’utilisateur. L’objectif est de faire sortir ses sentiments profonds et négatifs comme : la haine, la colère ou le dégoût. Les utilisateurs font alors preuve de solidarité. Ils approuvent ou réfutent ses informations en les partageant en masse. Une fausse information se diffuse donc beaucoup plus rapidement qu’une vraie. Par conséquent, cet effet boule-de-neige attise les mouvements de haine. En effet, les harceleurs 2.0 nommés « haters » sur les réseaux sociaux sont de plus en plus nombreux. Faisons-nous face à un potentiel danger pour la démocratie ?

Actu !

Récemment, l’affaire « Facebook Papers » a fait polémique dénonçant le manque de contrôle de la plateforme Facebook sur la circulation de ses contenus.

💡 Lire aussi :

Lutte contre les fake news vs. Liberté d’expression

Comment vous protéger contre les Fake News ?

Exemple d’une fake news

Une route vers la polarisation idéologique ?

Pour conclure, l’utilisation de nos données personnelles basée sur les biais psychologique de l’utilisateur, au sein des algorithmes, renforcée par la diffusion de fausses informations conduit à une fracture idéologique de la population ! De plus en plus de mouvements extrêmes émergent sur les réseaux sociaux. La pluralité des opinions se perd ne laissant place qu’a des bulles propres à chacun qui menace notre libre arbitre.

Est-il trop tard pour reprendre le contrôle ? A quel point cette menace affectera notre démocratie ?

Est-il trop tard pour reprendre le contrôle ? À quel point cette menace affectera notre démocratie ?

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